Que la Journée internationale de la non-violence soit le point de départ de la réconciliation à Bahreïn

Le 2 octobre, le monde entier célèbre la Journée internationale de la non-violence avec la résolution 61/271 de l’Assemblée générale des Nations Unies du 15 juin 2007, qui a décidé de relancer cette journée en soulevant le slogan « Non à la violence » pour une monde meilleur. C’est pourquoi nous tenons à mentionner que ce jour coïncide avec la date de naissance du Mahatma Gandhi, le pionnier de la philosophie de la non-violence, et nous rappellerons sa célèbre phrase : « La non-violence est la plus grande force à la disposition de l’humanité. Elle est plus puissante que l’arme de destruction la plus puissante conçue par l’ingéniosité de l’homme.  »

En ce jour, nous ne pouvons-nous empêcher de rappeler tous les combattants de la liberté à Bahreïn qui ont suivi le principe de non-violence et qui ont lutté et élevé la voix pour revendiquer leurs droits humains en prison lors de marches pacifiques et de sit-in qui ont fini par se retrouver derrière les barreaux de dix ans à nos jours.

Aujourd’hui, compte tenu de son symbolisme, et chaque jour, nous exhortons le gouvernement bahreïni à libérer les prisonniers d’opinion et de conscience à Bahreïn, à activer un dialogue global et sérieux entre toutes les forces actives, à s’asseoir à la table du dialogue et à entamer le processus de réconciliation et de réforme.

Si l’être humain est le seul à avoir la capacité de communiquer et de comprendre une langue et de participer à un dialogue d’égalité, alors pourquoi pas la Journée internationale de dire « non à la violence » devient le point de départ d’une initiative de réconciliation entre tous les spectres du peuple bahreïni ? Pourquoi ne pas profiter de cette journée pour fonder et consacrer la prise de conscience et embrasser la doctrine de la paix en tant qu’arme des puissants dans la construction d’une société humaine sophistiquée.